L’art du Sushi au Japon
En France, lorsque l’on parle de cuisine japonaise, on pense forcément au Sushis. Pourtant, ce plat est loin d’être répandu au Japon. Occasionnel, il est plutôt réservé aux diners entre amis au restaurant ou au casse-croute. Les restaurants à sushi avec plateau roulant sont un peu l’équivalent de nos fast-foods. La découpe du poisson est un véritable art et la préparation du riz qui l’accompagne est également source de nombreuses attentions. La dégustation, elle, relève aussi de plusieurs traditions, largement piétinées lors de leur arrivée en occident. Par exemple, au Japon, il est interdit de tremper le riz dans la sauce soja : seul le poisson peut être humidifié !
Les différents Sushis
Il existe un grand nombre de recette de sushi. Ou plutôt devrait-on parler de « variété ». En général, le sushi est un plat composé de riz vinaigré et d’un autre ingrédient (principalement du poisson cru ou des fruits de mer).
La variante la plus connue est le nigiri : une tranche de poisson cru est posée sur un lit de riz. On ajoute parfois une ceinture d’algue, et il arrive que l’on remplace le poisson par une crevette ou une tranche d’omelette.
Tout aussi répandus : les makis. Dans cette version, le poisson est roulé à l’intérieur d’une enveloppe de riz et d’algue. En occident, on parle parfois de « California maki » ou « California roll ». Dans ces derniers, le poisson est remplacé par un fruit tel que l’avocat, un légume ou du fromage frais. Il est également possible de placer la feuille d’algue à l’intérieur. Le riz est alors généralement saupoudré de graines de sésames.
On peut aussi évoquer les tamakis, sortes de cornets d’algues garnis de riz et de poissons, ou les temaris, en forme de boule.
Attention, il ne faut pas confondre les sushis avec les sashimis, qui sont de simples tranches de poissons cru (saumon, thon et dorade généralement) servies avec un bol de riz séparé !